En 1867, il créa sa première œuvre lyrique, La Grand’ Tante. Gagnant rapidement en notoriété, ses compositions publiées, il fit partie des jeunes compositeurs remarqués de Paris.
Après la guerre de 1870, son engagement dans la Garde Nationale pendant la Commune de Paris, et deux opéras-comiques, ce fut le succès avec son premier oratorio, Marie-Magdeleine (1873). Son premier grand opéra, Le Roi de Lahore, donné à Paris en 1877, lui apporta la consécration.
Il participa à la fondation de la Société Nationale de Musique, fut élu à l’Académie des Beaux-Arts, puis nommé et nommé professeur de composition.
Mais sans doute dans sa personnalité qu’il faut chercher son œuvre. Anxieux, prompt au découragement, nostalgique, de nos jours nous dirions « dépressif », s’il fut parfois inspiré par un esprit léger, l’omniprésence d’un thème dramatique marqua son œuvre : rupture, folie, issue fatale, etc.
Comme s’il avait mis toute son énergie à nous faire croire à une facilité, toute d’apparence, sa musique appartient à celles que l’on écoute sans retenue.
En 1899, il acheta le château d’Egreville où il acheva son œuvre de musique sacrée par l’oratorio, La Terre Promise. Mort d’un cancer, selon son souhait il fut inhumé dans le cimetière de cette commune où le rejoignit dans la tombe Louise-Constance (1841-1938).