En 1913, fatiguée, Jacqueline Rivière abandonna ses scénarios ponctuels en bouche-trous du magazine et, la même année, passa la main au neveu de l’éditeur, Maurice Languereau, dit Caumery, qui transforma la domestique picarde en bonne bretonne.
Quant à Pinchon, si Bécassine, dont il dessina les aventures jusqu’à sa mort, fut son bâton de maréchal, artiste talentueux et prolifique, il illustra de nombreux livres et journaux et créa de nombreuses planches mettant en scène d’autres héros :Frimousset, Grassouillet, etc.
Hélas, le succès de Bécassine n'a pas préservé son créateur de l'oubli dans lequel plongea sa sépulture longtemps menacée de disparition : pierres cassées, grilles abîmées et rouillées, aucune plaque pour signaler sa présence, seulement de vieux dessins plastifiés…
En 2020, la ville d'Amiens lança , enfin ( !), une procédure pour réhabiliter la tombe de l'artiste. Mais, pour des raison purement administratives, cela prendra encore du temps avant que la sépulture ne présente une plus aimable figure.