Un jour, l’opticien Charles Chevalier (1804-1859) lui parla Nicéphore Niépce, inventeur du procédé des réalisations « héliographiques ». Intéressé, Daguerre finit par rencontrer Niépce en 1827. Bien qu’impressionné par l’homme de théâtre, Nicéphore se montra réticent à montrer les avancées de ses travaux. Mais, après plus de deux ans de correspondance, ils signèrent un contrat d'association dans le but d'améliorer le procédé par les perfectionnements que Daguerre y apporterait. Ce contrat stipulait que l'invention, objet du traité, était due à Joseph Nicéphore Niépce. Mais la mort subite de ce dernier laissa le champ libre à Daguerre qui, un temps, put se laisser attribuer le mérite principal de l'invention de la photographie avant que le tir ne soit corrigé plus justement.
En revanche, en continuant seul ses travaux de recherches, grâce au principe du développement de l'image latente, Daguerre apporta une contribution majeure en trouvant le procédé qui permit de raccourcir le temps de pose, de plusieurs heures à quelques dizaines de minutes seulement. ll produisait une image sans négatif sur une surface d'argent pur, polie comme un miroir, exposée directement à la lumière. Toutefois, ce procédé, uniquement positif, ne permettait aucune reproduction de l'image.
En 1839, après des années de perfectionnement, le daguerréotype était né, sans que le nom de Niépce y soit associé.