LENOIR Alexandre (1761 – 11 juin 1839)
Cimetière du Montparnasse, 2ème division, (Paris)
Considéré comme un artiste très moyen, l’œuvre réelle d’Alexandre Lenoir débuta dès le début de la Révolution lorsqu’il demanda la réunion de tous les objets d'art provenant des biens nationaux qui consistait en un «dépôt des monuments et effets précieux provenant des maisons ecclésiastiques supprimées » établi en 1790.
En 1795, le dépôt installé dans le couvent des Petits-Augustins (actuelle Ecole nationale supérieure des Beaux-arts) devint le musée des Monuments français dont Lenoir fut nommé conservateur. C’est ainsi que, répartis dans une mise en scène élaborée, tombeaux entiers ou en morceaux, gisants, pierres tombales, portiques, tout un bric-à-brac funéraire s’offraient à l’œil du visiteur.
Lenoir écrivit beaucoup, publia davantage encore, reprenant sans fin articles, inventaires et théories. Les galeries de son musée même étaient fort bavardes : le visiteur y lisait maintes inscriptions, plaques, poèmes. Sa doctrine naquit de son musée et des événements : l’honneur lui appartient d’avoir su jouer avec l’histoire des hommes et des arts, avec les religions, les modes, les modèles, assez habilement pour imposer à ses contemporains et à ses successeurs des méthodes et des vues peu orthodoxes. A sa façon, il proclama l’indépendance de l’histoire de l’art quoiqu’en disaient ses détracteurs qui ne manquèrent pas.
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La même année, Alexandre Lenoir dut restituer l'essentiel de ses collections à leurs anciens propriétaires, publics ou privés. Le reliquat fut rassemblé pour partie en 1824 au Louvre, et pour partie en 1836 au musée de Versailles.
Certes sa méthode déclencha les plus violentes controverses parmi les historiens d'art et les archéologues. Pour certains, il a sauvé quantité d'œuvres d'art, pour d'autres il a agi comme un collectionneur, achetant, vendant des œuvres ou détruisant des monuments pour obtenir les pièces convoitées. Le résultat de son travail fut tout de même la sauvegarde d’œuvres d’art vouées à la dispersion ou la destruction.
En 1816, Louis XVIII le chargea de replacer tombeaux royaux en la basilique Saint-Denis dont il fut nommé administrateur.
Avec lui sont, entre autres, inhumés ses petit-fils et arrière-petit-fils :
► Alfred-Charles Lenoir (1850-1920), sculpteur spécialisé dans la statuaire, auteur du Monument à César Franck (square Samuel-Rousseau à Paris)
► André Lenoir (1880-1939), fils d'Alfred
► Claude Blanchecotte (1913-1993), architecte et neveu d’André Lenoir.
► Peintre, antiquaire, critique d’art, auteur dramatique
TOMBES ET SEPULTURES DANS LES CIMETIERES ET AUTRES LIEUX
Dernière mise à jour
au 22 juin 2021
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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LIEUX D'INHUMATIONS
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-Abbaye, couvent et séminaire St-Magloire (75) (disparus en partie)
(ancien cimetière révolutionnaire)
(ancien cimetière révolutionnaire)
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Cimetière Ste-Catherine (75)
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-Eglise St-Denis-de-la-Chartre (75) (disparue)
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