A la place, il emmena un lourd dossier dans lequel on découvrit que le paisible amateur de petits « titis » avait un comportement pervers et se délectait dans la violence et les agressions sexuelles ; ce fut donc une cellule d’isolement dès son arrivée (D block). Il y resta six ans.
Etonnant Birdman, capable du pire mais qui passait la plus part de son temps à recopier des ouvrages sur les oiseaux et à écrire les siens qui se révèlent incontestablement être d’une réelle qualité ainsi qu’une aide précieuse pour les éleveurs et les volailleurs.
Et question de ne pas déroger à sa réputation, malgré sa situation, il commença son séjour en incitant ses voisins de palier à la révolte et à tout briser. Il quitta sa cellule d’isolement pour intégrer l’hôpital durant onze ans. Il espérait en la grâce présidentiel. En 1955, il écrivit sa vie et bien que la justice refusât de reconnaître son livre comme un témoignage correct, le cinéma s’en empara.
En 1959, au regard de ses problèmes psychiatriques et de son état de sa santé il fut transféré et hospitalisé définitivement au centre médical pour les prisonniers fédéraux de Springfield dans le Missouri.
On le trouva un matin mort de causes naturelles. La décision de Robert Kennedy de le libérer pour ses derniers jours arriva trop tard.
Il avait passé plus de cinquante ans en prison. Les spots d’Hollywood avait fait leur œuvre en éclairant le personnage d’une sympathique lumière faisant de lui la grande figure d’Alcatraz, après Al Capone bien sûr.
Bien qu’il n’ait jamais été autorisé à voir le film, il apprit que Burt Lancaster avait eu une nomination comme meilleur acteur pour son rôle par l’Academy Award.