On l’a souvent tenu responsable des dépenses inconsidérées que faisait Marie-Antoinette qui laissait quelques 100.000 livres par an chez Rose permettant à celle-ci d’amasser une fortune plus que rondelette. Rose émigra en 1792.
Rayée de la liste des émigrés elle revint en France en 1795 et se retira des affaires qui, par ailleurs, avaient périclité en 1808. Elle s’installa dans sa maison d’Epinay qu’elle avait achetée en 1782 et où elle mourut. Avenue de la République, il subsiste encore deux pavillons du 18ème siècle de son ancienne maison dont un fut rénové au 19ème siècle. Depuis 1933 ils sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques.
Rose Bertin fut inhumée dans le cimetière paroissial de la ville qui, peu après son enterrement, fut fermé pour être transféré en un autre lieu. A cette époque, qui pouvait bien encore se préoccuper de la notoriété d’antan de la modiste royale ? Personne. Alors, faute de famille et de célébrité suffisante, sa tombe ne fut pas préservée au moment du transfert. Sa dépouille fut déposée dans la fosse commune du nouveau cimetière.