Ardent libéral, avec la révolution de 1848 il crut son heure arrivée. Rentré d’Ardenne belge, où il s’était fait oublier pendant plusieurs années, il fut élu député de gauche à l’Assemblée constituante comme représentant de la Corse. Elu en 1849 à l’Assemblée législative, une altercation violente en séance l’obligea à un éloignement de Paris. Il demanda alors son intégration dans l’armée. Affecté en Algérie, à la Légion étrangère, il prit part à la bataille de Zaatcha. Mais à peine arrivé, il contrevint aux ordres, et repartit directement en France.
Destitué de son grade, il perdit également son mandat électif avec la dissolution de l'Assemblée (1851) consécutive au coup d’Etat de Napoléon III.
S’éloignant de la vie politique, il partit vivre en Corse avec sa nouvelle compagne, d'Eléonore-Justine Ruffin et, en juillet 1864, obtint la présidence du conseil général de la Corse.