Les célèbres Quand on arrive en ville et S.O.S. d'un terrien en détresse furent composés et taillés sur mesure à la voix du chanteur mirent un point final aux années galères ; du jour au lendemain il fut propulsé au rang de star grâce au disque de la comédie musicale (1978/1979).
Acquis à la notoriété que confirmèrent des tubes comme Mon fils ma bataille, Je ne suis pas un héros,… il fit aussi sensation le 19 mars 1980, lors d'un débat au cours duquel il prit à partie François Mitterrand et les journalistes présents sur le plateau, les accusant d'ignorer les problèmes de la jeunesse dans un monologue resté célèbre. L’étiquette de chanteur engagé lui resta collée à la peau.
Chantant à guichet fermé autant à l’Olympia qu’au Palais des Sports, Balavoine avait une autre passion que sa carrière : les sports mécaniques. Le rallye Paris-Dakar fut l’occasion d’assouvir cette passion et de participer à des œuvres humanitaires comme l’opération Pompes à eaux pour l'Afrique.
Bouillonnant de projets, il rêvait d'entamer une carrière internationale en s’exportant en Angleterre et en créant un groupe. Plus tard, il ferait peut-être de la politique ou se lancerait dans la production et le cinéma, l’écriture…
Tous ses rêves furent brisés net.
Lors du Paris-Dakar 1986, présent en tant qu'ambassadeur de l'action humanitaire des Paris du Cœur, au Mali, il monta dans un hélicoptère devant le mener de Gao au bivouac de Gourma-Rharous. Des circonstances, toujours sujettes à controverses, aboutirent au crash de l’engin entrainant aussi la mort des cinq personnes à son bord. La nouvelle bouleversa la France.
Sa dépouille fut rapatriée dans les jours qui suivirent. Pour palier à l’urgence, Daniel Balavoine fut d’abord inhumé au cimetière du Sabaou dans un caveau appartenant à des parents. Par la suite, il fut transporté au cimetière de Ranquine de Biarritz où le côté de sa tombe, très visitée, déborde des témoignages d’affection de ses fans, toujours aussi nombreux ; son succès posthume ne s’est pas démenti.