Respecté et craint par ses adversaires, il n'hésitait pas à engager le combat, même lorsque ses forces étaient bien inférieures. Même les Anglais durent fuit devant son escadre et son intelligence tactique.
Certains n’hésitent pas en faire l’un des plus grands officiers de marine française.
Couvert d’honneurs et de larges pensions, il ne profita que peu de temps de ses avantages.
Lieutenant général des Armées navales, mais usé par sa vie sur mer et sujet à de fréquentes crises de goutte. Il décéda en son hôtel particulier du 21 rue de la Rampe (act. rue Jean Macé où une plaque rappelle sa mémoire).
Le lendemain de son décès, son nom était inscrit dans les registres de la paroisse Brest Saint-Louis correspondant à l’actuel Brest centre.
Là, se trouvait depuis 1689 le cimetière Prat ar Vennic où La Motte Piquet fut inhumé.
Pour les amateurs de détails et/ou les Brestois, il se trouvait à l’emplacement correspondant à l’arrière de la poste centrale et à l’actuel Parking de France Télécom.
Le 15 mai 1794, la municipalité arrêta que les inhumations se feront « au cimetière hors les portes », anticipant le décret de 1804 interdisant les cimetières intra-muros. Les Brestois acquirent des champs à l’extérieur des remparts qui, avec le temps, devinrent l’actuel cimetière Saint-Martin.
Il fallut encore attendre quelques années avant que ce cimetière ne prenne vraiment forme et que des translations soient possibles. Malheureusement la tombe de la Motte Piquet ne survécut pas à la destruction du Prat ar zenit. Sa dépouille ne fut pas transférée à Saint-Martin. Au mieux, ses restes mortels ont-ils fini dans l’ossuaire de ce cimetière.
Outre la station de métro et l'avenue parisiennes, rues, monuments, etc., à sa mémoire, la marine française baptisa une de ses frégates de son nom.