A son décès, le journal l’Illustration fit l’éloge du disparu en ses termes. " Aristide CAVAILLE-COLL, une des gloires de l’ Industrie française vient de disparaître. C’est à lui seul que l’on doit les immenses progrès réalisés depuis plus de soixante ans dans la fabrication des magnifiques et puissants instruments que le monde entier se disputait, et parmi lesquels nous citerons seulement les orgues de Saint-Sulpice, les plus complètes de toutes, peut-être celles de La Madeleine, de Notre-Dame, de la Trinité, et d’ailleurs de la plupart des églises de Paris ".
Aristide Cavaillé-Coll fut inhumé au cimetière du Montparnasse en présence de ses amis et de ses ouvriers.
Parmi les personnes reposant dans la même tombe :
► Dominique-Hyacinthe Cavaillé-Coll (1771 – 1862) son père
Il construisit des instruments dans la région de Montpellier, puis vient se fixer à Toulouse. Dans les années 1820, il fut appelé par le Conseil de fabrique de la Collégiale de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) pour la réfection de l'orgue détruit à la Révolution. C'est le seul orgue de Dominique Cavaillé-Coll préservé et en très bon état qui subsiste. Il a été classé Monument Historique en 1973.
► Adèle Blanc (1828 – 1868) sa mère
► Cécile Cavaillé-Coll (1854 – 1944) sa fille
Elle resta auprès de son père toute sa vie durant pour élever ses frères et se substituer à sa mère, décédée en 1868. En 1929 avec le concours de son frère Emmanuel, elle publia l'ouvrage : " Aristide Cavaillé-Coll, ses origines, sa vie, ses oeuvres ".