C’est ainsi qu’en ce début de 21ème siècle, il arrive aux habitants de nos villages de traverser un tableau hors du temps digne d’un Jean-François Millet ou d’un Gustave Courbet.
Si certaines de ces confréries disparaissent faute de relais, d’autres au contraire renaissent s’accrochant à ce vestige du patrimoine: les tintenelliers ou clocheteux, seuls à porter la dalmatique, ouvrent le cortège en carillonnant à leur rythme. Puis suivent l’échevin ou maître, le prévôt, le clerc et tous les frères, les uns portant la bannière de la Charité, les autres les torchères ou le cercueil. Tous revêtent leur chaperon, la toque ou le bonnet. Dans le patois normand, on les a appelé les charitons...
Merci à Martine Defoux qui, bien involontairement, m’a inspiré cet article.
Sources principales :
- Conférence de Monsieur Henri-Marc Papavoine : http://sedlouviers.pagesperso-orange.fr/confetextes/charite.htm
- Eglise Saint-Sulpice de Forêt-la Folie par Marie-Christine Pénin (2004)