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Des centimes déposés sur la tombe anonyme https://www.atlasobscura.com/places/grave-of-john-wilkes-booth
16e président des Etats-Unis (1861-1865) Républicain unioniste
LINCOLN Abraham (1809 - 15 avril 1865) et LES COMPLOTISTES
Cimetière de Oak Ridge à Sprinfield, Illinois (USA)
Véritable héros de l’histoire américaine, ses humbles origines de pionnier, son ascension, son rôle dans l’abolition de l’esclavage et dans la préservation de l’Union en ont fait une figure emblématique des Etats-Unis d’Amérique.
Devenu avocat à Springfield (1837), sa ville natale, au cours des vingt années durant lesquelles il pratiqua sa profession, il se construisit une solide réputation de probité, de loyauté et d’efficacité. Avec l’arrivée du chemin de fer, il fut l’avocat de la compagnie ferroviaire de l’Illinois ce qui lui permit de s’enrichir considérablement. De plus, son mariage avec Mary Todd, issue d’une bourgeoisie aisée, assit sa position de notable.
Engagé dans le nouveau Parti républicain, il fit alors une campagne contre l’esclave sans toutefois en demander l’abolition. En 1860, après une campagne méticuleuse, et bien que n’ayant reçu aucune voix du Sud, il fut élu président. Dès son arrivée à la Maison Blanche, onze Etats, qui formaient les Etats confédérés, se retirèrent de l’Union. Avant même de prendre ses fonctions, Lincoln se trouva face à une sécession. Or, rapidement, les « sudistes » s’emparèrent des forts et autres établissements fédéraux situés sur leurs territoires essentiellement agricoles. Côté « nordiste » c’était une industrie prospère, des capitaux à profusion et environ deux fois et demie  d’habitants en plus. Nonobstant cette disproportion, la guerre dura quatre ans (1861-1865).
En plein conflit, sous la pression des républicains les plus radicaux, le 22 septembre 1862 Lincoln proclama l’abolition de l’esclavage qui s’étendit sur les Etats confédérés. Cependant, rien n’était prévu pour intégrer cette population sans ressource et souvent illettrée. Lincoln avait indiqué la voie à suivre lorsque les hostilités seraient terminées, notamment un traitement clément des Etats du Sud à l’économie ravagée, et avait décidé d'opérer très tôt la reconstruction du Sud par des programmes sociaux. Mais six jours après la reddition du général Lee, général en chef des armées des Etats confédérés, et un mois après sa seconde investiture, il fut assassiné
 
Abraham aimait profondément le théâtre, seul lieu où il pouvait s’évader. Ce 14 avril, il avait invité plusieurs personnes à se joindre à une représentation parmi lesquelles le général Grant et son épouse. Malheureusement, Mme Grant, choquée par les grossiers propos que Mme Lincoln,poussée par sa jalousie, avait tenu en présence de la générale, celle-ci refusa de se retrouver en compagnie de
« la folle ». Grant déclina l’invitation et Lincoln se vit priver d’une protection militaire que lui aurait assuré la présence du général. Dans le même temps, le chargé de la protection du président, contraint de s’absenter, lui avait fait jurer de ne prendre aucun risque. Mais quand le destin a décidé de frapper…
John Wilkes Booth, sympathisant sudiste, réussit à s’introduire dans la loge présidentielle et tira une balle à bout portant dans la nuque de Lincoln.
Malgré l’aide apportée par deux médecins présents dans le théâtre, la blessure était mortelle. Amené dans une maison face au théâtre, il sombra dans le coma et mourut le matin du 15 avril.
Le 18 décembre 1865, le Congrès ratifiait l’amendement constitutionnel qui abolissait formellement l’esclavage.
Gravure de l’atelier Currier and Ives (1865)
Le corps embaumé de Lincoln dans son cercueil
Porté par une garde d'honneur à la Maison Blanche, son corps fut exposé au public le 18 avril, et le lendemain son cercueil fut transporté jusqu’au Capitole accompagné d’une foule immense. Le 21, le train funéraire s’arrêta dans onze grandes villes, où le cercueil était descendu à chaque fois et exposé dans une salle, avant d’arriver le 3 mai à Springfield, sa destination finale. Des millions d'Américains virent ainsi le train le long de sa route et/ou participèrent aux cérémonies et aux processions.
Le wagon funéraire © Minnesota Historical Society
Le 4 mai, il fut inhumé, avec ses fils Edward et William, dans premier un caveau temporaire au cimetière d'Oak Ridge, avant d’en gagner un deuxième, construit à flanc de colline,  où ils restèrent jusqu’en 1871.
La deuxième tombe temporaire  (Journal illustré de Frank Leslie-1865)
De nos jours
Porté en 1871, dans le monument bien qu’inachevé, entre la date de la première inhumation et la définitive en septembre 1901, son cercueil fut bougé dix-sept fois et ouvert cinq. Ces déménagements furent notamment dus à des tentatives de vol du corps contre rançon, et aux reconstructions et aménagements divers du monument érigé en 1874. Allons directement à l’essentiel.
Dès 1895, le monument menaçant ruine, un programme de reconstruction et de restauration fut lancé de 1899 à 1901. Afin d’éviter toute tentative d’enlèvement, comme par deux fois en 1876, Robert Lincoln (1843-1926), seul fils survivant du défunt, décida que le cercueil de son père serait enterré dans une immense cage en acier recouverte de béton. Ce qui fut fait après l’identification des restes. C’est pourquoi le cercueil de Lincoln n’est en aucun cas visible.
 
Le tombeau est surmonté d'un obélisque, et est orné d’une tête du président en bronze posée sur un piédestal, œuvre du sculpteur Gutzon Borglum (1867-1941). Les quatre statues en bronze aux angles représentent l'infanterie, la marine, l'artillerie et la cavalerie de la période de la guerre civile.
© David Jones
En 1930–31, l'Etat reconstruisit l'intérieur dans un style Art déco. Au centre de la salle funéraire se trouve le cénotaphe, un bloc de marbre de sept tonnes sur lequel est inscrit le nom de Lincoln et ses dates. Il marque l'emplacement approximatif du caveau bétonné  où se trouve le corps
© BY-SA 2.5
Après avoir été, elles aussi, déménagées plusieurs fois, les dépouilles de sa femme et de ses fils reposent dans quatre cryptes à part.
© BY-SA 2.5
Reposent donc aussi dans le mausolée :
►Mary Todd (1818- 16 juillet 1882)
Fille d’un avocat et riche homme d’affaires, elle soutint farouchement son mari quand il se lança dans la politique. Devenue « Première Dame », mais étant originaire du Kentucky, Etat qui appuyait la cause du Sud, elle fut très impopulaire à Washington où on l’accusait d’un peu tous les maux. Déjà d’une nature nerveuse, et d’une jalousie maladive, ces critiques et ces accusations la rendirent de plus en plus irascible et méfiante avec l'entourage de son mari. La mort d’un premier fils, Eddie, l’avait déjà fragilisée, celle de Willie ne fit qu'aggraver son état mental; après sa disparition, elle invita à la Maison-Blanche des « spécialistes » en occultisme, ce qui ternit davantage sa réputation s’il en était besoin. De surcroît très dépensière, gaspillant des fortunes pendant la guerre civile en cachette d’Abraham à la grande rage de ce dernier quand il découvrit le pot-aux-roses.
Les pertes successives de trois de ses frères dans la guerre, tous engagés côté confédéré, puis de son mari et enfin de son fils, Tad, finirent de la plonger dans une démence progressive. Internée un temps dans un asile par son fils Robert, en 1875, elle retourna trois mois plus tard vivre chez sa sœur,  mais ne pardonna jamais le geste de son fils qu'elle considérait comme une trahison. Partie deux fois en Europe -en Allemagne et en France elle parlait couramment le français-, de retour en Amérique, désormais presque aveugle, installée à Springfield, elle se blessa grièvement à la colonne vertébrale, lors d'une chute en 1879 et passa ses dernières années alitée.
►Edward Baker Lincoln (Eddie) (1846 - 1850)
Mort un mois avant son quatrième anniversaire, probablement de la tuberculose, il fut d'abord inhumé au cimetière Hutchinson de Springfield.
►William Wallace Lincoln (Willie) (1850 -1862)
Mort d'une fièvre à la Maison-Blanche , il fut d'abord inhumé  à Georgetown, puis avec son père.
►Thomas Lincoln (Tad) (1853-1871)
Il survécut son père, mais mourut cinq ans plus tard d’une insuffisance cardiaque .
Les complotistes et assassins
►BOOTH John Wilkes (1838 - 26 avril 1865)
Cimetière de Green Mount à Baltimore, Maryland (USA)
L'auteur principal de l'assassinat, ayant été tué durant son arrestation, il ne demeurait plus que les présumés complices de la conjuration qui furent jugés au Fort Lesley J. McNair, Washington, D.C. (où se situait le pénitencier du Vieil Arsenal avant sa destruction). Tandis que certains écopaient de peine de prison plus ou moins longues, quatre furent condamnés à mort et exécutés le 7 juillet 1865 au Fort Lesley J. McNair où leurs corps restèrent pendus vingt-cinq minutes : George Atzerodt, David Herold, Lewis Powell et Mary Surrat. Cet article ne cite que les principaux protagonistes.
Acteur de théâtre, il jouissait d'un succès certain avant les évènements. Opposé à la politique d’immigration des Etats-Unis, il l’était tout autant à l’abolition de l’esclavage. Mais surtout, en pleine guerre civile, se posa le problème d’échanges de prisonniers : le Sud refusant de livrer au Nord leurs prisonniers afro-américains, le Nord suspendit les échanges, privant ainsi le Sud de renfort d’hommes dont il avait cruellement besoin. . C’est ainsi que germa dans la tête de Booth un plan d'enlèvement de Lincoln en imaginant l'emmener au Sud comme otage pour forcer le Nord à négocier. Pour se faire, en 1864, il mit en place un cercle de conspirateurs : George Atzerodt, David Herold,  Michael O'Laughlen, Lewis Powell, et John Surratt.  D’autres, tels, Mary Surrat ou Edmund Spangler, furent considérés comme complices.
Jeune soldat confédéré en 1861, il participa à plusieurs batailles, dont celle de Gettysburg (1863) où il fut capturé. Blessé au poignet, soigné, puis transféré comme prisonnier de guerre dans un hôpital de Baltimore, il réussit à s’enfuir en Virginie. Après avoir servi plus d’un an avec les rangers du colonel John S. Mosby (1833-1916), en janvier 1865 il déserta, entra dans les lignes de l’Union en prétendant être un réfugié civil et signa l’allégeance aux Etats-Unis sous le nom de Lewis Payne. Recruté par Booth, d’abord dans son plan d’enlèvement de Lincoln, il le chargea ensuite d’assassiner le secrétaire d'Etat, William Seward chez lequel il réussit à s’introduire. Etant parvenu à poignarder sa victime, le croyant mort, il blessa encore plusieurs personnes alors qu’il s’enfuyait. Réfugié chez Mary Surrat pour demander de l’aide, il y fut arrêté le 17 avril. Contrairement à ce qu’il pensait, William Seward, bien que grièvement atteint, avait survécu.
Mais quand le 11 avril 1865, Lincoln déclarant soutenir l’idée d’accorder le droit de vote aux esclaves récemment émancipés, le projet d’enlèvement fut abandonné au profit de l’assassinat, non seulement du président fraîchement réélu, mais aussi des membres du gouvernement, comme le vice-président, Andrew Johnson, le secrétaire d'Etat, William Seward, afin d'endeuiller les célébrations de la victoire nordiste et de créer le chaos. Il confia l’assassinat de Seward à Powel et celui de Johnson à Atzerodt. Le premier échoua dans sa mission et le second y renonça.
Seul Booth atteignit son objectif en tuant Abraham Lincoln d’une balle dans la tête au Ford’s Theatre de Washington. Réussissant à s’enfuir, à bride abattue il galopa vers son rendez-vous prévu avec Powell et Herold. Après une semaine de cavale avec ce dernier, l'armée les découvrit cachés dans la grange d’une ferme. Tandis qu’Herold se rendait, Booth s’y refusa. Alors que la troupe tirait sur le bâtiment, un soldat se faufila par derrière, tira sur Booth qu’il toucha à la gorge et qui s’effondra. Extrait de la grange, il mourut deux heures plus tard. Emmené, identifié et autopsié sur le cuirassé USS Montauk, à quai au Washington Navy Yard, son corps fut ensuite discrètement embarqué sur un bateau puis inhumé dans une zone de stockage sur le terrain de la prison du Vieil Arsenal de Washington. Transféré dans un nouvel entrepôt à la destruction du pénitencier (1867) ses restes, identifiés une nouvelle fois, furent rendu, en 1869, à sa famille qui l'inhuma au cimetière de Green Mount, à Baltimore.
Exécution des quatre condamnés à mort pour conspiration dans l'assassinat du président Abraham Lincoln -Bibliothèque du Congrès
Immigrant allemand avec sa famille, après fait faillite dans une entreprise de peinture de charriots avec son frère aîné, il lança une entreprise de transport fluvial afin de faire traverser le Potomac aux marchandises et aux hommes de l'Armée des Etats confédérés. Par le biais des Surratt, il rencontra Booth, qui le persuada de participer à son plan d’enlèvement du président Lincoln avant de lui confier l’assassinat d’Andrew Johnson. Le 14 avril, il loua une chambre dans le même hôtel  que sa victime à venir. Alors qu'il était censé passer à l’action, il  tentait de se donner du courage en buvant au bar de l'hôtel tout en demandant des renseignements  sur les habitudes du vice-président. Finalement, probablement ivre, il partit errer dans les rues de Washington avant d’aller s’écrouler dans une chambre d’un autre hôtel, où il cuva jusqu’au lendemain matin, 15 avril.
►ATZERODT George (1835 - 7 juillet 1865)
Cimetière Glenwood à  Washington D.C.,  ou cimetière Saint-Paul à Baltimore, Maryland (USA)
►HEROLD David (1842 – 7 juillet 1865)
Cimetière du Congrès à (Congressional cemetery) Washington D.C. (USA)
Alors qu’il fréquentait l’Académie militaire de Charlotte Hall (Maryland) , il y rencontra John Surratt qui lui présenta Booth quelques années plus tard. Assistant de pharmacien puis commis pour un médecin, il participa à la conspiration, notamment en aidant Booth, blessé à la jambe pendant l’attentat, à se faire soigner et en l’accompagnant dans sa fuite. Après une semaine de cavale, l'armée les débusqua dans une grange. Herold se rendit sans histoire. Comme il avait déjà admis son implication dans le complot d'assassinat, la seule défense que son avocat pouvait lui offrir était de le faire passer pour un faible d’esprit sous l'influence indue de Booth. L’astuce ne fonctionna pas. Condamné à mort par pendaison, il fut exécuté en même temps que trois autres complices. Inhumé, comme les autres exécutés, sur le terrain de la prison du Vieil Arsenal, en 1869 sa mère et ses sœurs récupérèrent le corps qu’elles firent inhumé, dans une tombe anonyme,  près de celle de son père, au cimetière du Congrès. A la  mort de sœur Mary en 1917, une stèle pour son autre sœur, Elisabeth (1839-1903) fut érigée là il repose .
© JT Stemmle
►O'LAUGHLEN Michael (1840 - 1867)
Cimetière Green Mount à Baltimore, Maryland (USA)
Artisan, engagé dans l’armée des Confédérés lors de la Guerre de Sécession, démobilisé en 1862, il retourna à Baltimore et rejoignit son frère dans les affaires d'alimentation et de production. Il fut l’une des premières recrues de Booth au moment où celui-ci songeait enlever le président Lincoln. Vrai ou pas, selon lui, devant les plans qui lui semblaient irréalisables de Booth, il avait fini par abandonner l’affaire. Cependant, de retour à Washington la veille de l'assassinat de Lincoln, on ne saura jamais s’il était là pour passer du temps avec des amis ou pour le complot. Après s’être rendu volontairement aux autorités le 17 avril, à cause de témoignages contradictoires lors de son procès, il fut condamné à la prison à vie.  Il mourut de fièvre jaune dans la prison de Fort Jefferson dans l’archipel des Keys, les Dry Tortugas, en Floride. En 1869, son corps fut rendu à sa mère. Il fut transféré par bateau jusqu’à Baltimore où il repose.
© Ron Williams
© Ron Williams
►POWELL Lewis (1844 – 7 juillet 1865)
Le corps au cimetière Rock Creek , Washington DC, et le crâne au cimetière de Geneva, Floride (USA)
Agent de renseignement des troupes confédérées, il fit partie du premier plan visant à l’enlèvement de Linclon. Mais après son assassinat, il s’enfuit au Canada et ne fut donc pas jugé en même temps que les autres conjurés, dont sa mère, Mary Surrat. Grâce à l’aide d’anciens agents confédérés, sous un faux nom il s’embarqua pour Liverpool. Pendant un temps, il servit chez les Zouaves Pontificaux dans les Etats pontificaux mais, reconnu, il fut dénoncé et arrêté. Envoyé à la prison de Velletri, au sud-est de Rome, il s’en échappa et vécut avec les partisans de Garibaldi qui l’aidèrent à passer à Naples. De là, il rejoignit l’Egypte où, pendant sa quarantaine à Alexandrie,  il fut arrêté par les autorités américaines.  Extradé vers les Etats-Unis, il y fut jugé par un tribunal civil et non militaire contrairement au procès de 1865. Le jury n’arrivant pas à une décision unanime, le procès fut annulé et John ne fut plus jamais inquiété.
Le crâne de Powell dûment enregistré dans les collections de la Smithonian Institution
Le reliquaire en bois avant son inhumation © Betty Ownsbey
© Betty Ownsbey
© Betty Ownsbey
►SPANGLER Edmund, dit Ned (1825-1875)
Ancien cimetière de l’église catholique Saint-Peter à Waldorf, Maryland (USA)
© Duke
Charpentier, à l’occasion d’un chantier, sur lequel il travaillait, dans la propriété des Booth dans les environs de Baltimore, il avait rencontra John Wilkes alors enfant. Des années plus tard, il le retrouva alors qu’il travaillait, toujours comme charpentier, et comme changeur de scène au Ford’s Theatre. Ebloui par la renommée et le charme de Booth, comme lui opposé à l' abolition de l'esclavage, Booth pouvait le manipuler comme il le souhaitait. Interrogé dès le 15 avril, libéré il fut arrêté le 17 comme complice. Déclaré non coupable de l'accusation de complot et d’avoir aidé Booth à entrer dans la loge du président, sa culpabilité fut en revanche retenue pour avoir aidé l’assassin à s’échapper. Condamné à six ans de prison et gracié au bout de quatre ans, il retourna à Baltimore dans un théâtre. Quand celui-ci brûla en 1873, il alla vivre sur la ferme du Dr Mudd, emprisonné dans la même prison que lui pour avoir soigné la jambe blessée de Booth lors de l’attentat.
A sa mort, probablement de la tuberculose, s’étant converti au catholicisme , il fut inhumé dans le cimetière catholique de Waldorf. Sa pierre tombale fut placée en 1983 par les sociétés Surrat et Mudd. L’espace vide autour correspond à l’emplacement de l’ancienne église.
© Ron Williams
►SURRAT John (1844-1916)
Cimetière New Cathedral à Baltimore, Maryland (USA)
Libre, il s’essaya dans la culture du tabac, enseigna à l’Académie féminine de Rockville puis, en tant que l'un des derniers membres survivants de la conspiration, il se lança dans une tournée de conférences qui tourna court pour cause d’indignation du public. Il prit alors un emploi d'enseignant dans une école catholique, se maria, eut sept enfants, et fut embauché par la Baltimore Steam Packet Company dont il finit par devenir le trésorier. Retraité en 1914, il mourut deux ans plus tard d’une pneumonie.
© RPD2
►SURRAT Mary (1823 – 7 juillet 1865)
Cimetière Mount Olivet à Washington DC (USA)
La première femme exécutée par le gouvernement fédéral des Etats-Unis.
Après bien des difficultés, les Surrat avaient acheté un terrain dans le Maryland sur lequel ils firent construire un bâtiment qui servait à la fois de taverne et de bureau de vote et de poste. Le Maryland était un Etat esclavagiste et les Surratt avaient six esclaves. Au début de la guerre civile, bien que le Maryland, Etat frontalier, soit resté dans l’Union, la taverne des Surrat était un refuge notoire pour sympathisants confédérés. Isaac, le fils aîné, quitta le Maryland pour se battre pour la Confédération et le fils cadet, John, se fit informateur de l'armée confédérée.
La mort soudaine de son mari, John Surrat Sr († 1862),  plongea Mary dans de nouvelles difficultés financières.. Elle loua le bâtiment à un ancien policier, John M. Lloyd   qui, à l’heure de son procès, témoigna d’ailleurs contre elle, et déménagea à Washington DC où elle s'installa dans une petite maison de campagne.
Au moment de son arrestation à son domicile le 18 avril, John Surrat Jr , témoin clé dans l’affaire, avait déjà fui. Elle ne demanda pas ce qu'on reprochait à son fils et refusa de répondre aux questions concernant son implication. Lewis Powell avait été arrêté chez elle. En dépit de témoignages contraires, elle nia l’avoir jamais rencontré auparavant.
Mise aux arrêts dans une prison militaire, les mains liées et la tête encapuchonnée afin notamment de prévenir tout suicide, elle fut alors sous la surveillance constante de quatre soldats. Enfermée ensuite dans les mêmes conditions dans une minuscule cellule sur un navire de guerre, pour le procès on la transféra dans la prison du Vieil Arsenal où le tribunal militaire se réunissait.
Les journaux se passionnèrent pour le sort de cette femme qui risquait sa vie. Certains journalistes émettaient même l'hypothèse que son inculpation visait à faire revenir John Jr, ce qui ne se produisit pas.
S'il lui était défendu de s'exprimer, les témoins en sa faveur défilèrent au tribunal, tous s'accordant à répéter combien sa foi catholique était fervente. Pendant les échanges au tribunal, elle s'accrochait à son chapelet et priait sans cesse. Tout cela ne sembla guère émouvoir le tribunal militaire qui fut bien plus attentif aux accusations de John M. Lloyd. Il informa le tribunal militaire que John Surrat, George Atzerodt, et David Herold étaient venus à la taverne et lui avaient demandé de cacher sur les lieux de l’argent et des armes et que Mary était parfaitement informée de la présence de ces armes. C’est principalement sur la base de ce témoignage qu'elle fut reconnue coupable de trahison, de conspiration et de complot pour meurtre. Lloyd avait été arrêté et gardé à l’isolement maximum jusqu'à ce qu'il acceptât de témoigner contre Mary. Condamnée à mort par pendaison, sa grâce refusée, bien qu'une commission des juges militaires eût elle-même recommandé que la sentence soit commuée en détention à vie dans un pénitencier, elle fut la première femme exécutée par le gouvernement fédéral des Etats-Unis. Plusieurs points restent encore obscurs, notamment le fait que plusieurs pièces à décharge aient été soustraites au procès.
Inhumée sur un terrain du Viel Arsenal, en 1869 son corps fut rendu à sa famille qui l’enterra au cimetière Mount Olivet à Washington DC. Elle est entourée de deux de ses enfants, Issac et sa fille Anna. Ironie, son principal accusateur repose dans le même cimetière. Sa stèle actuelle fut érigée par la société Surrat dans les années 1980.
© Tim Evanson
La mort de Lincoln ayant éveillé les soupçons du personnel de l’hôtel où il avait bu, un employé prévint alors la police qui perquisitionna sa chambre. Elle y  découvrit plusieurs éléments compromettants qui en firent, aux yeux des autorités, le principal suspect de complot.
Arrêté le 20 avril dans la ferme où il se cachait, à son procès son avocat eut beau insister sur la lâcheté notoire de son client, qui rendait impossible que Booth lui ait confié une telle mission, il fut condamné à mort et pendu. D’abord inhumé sur le terrain de la prison du Vieil Arsenal, son frère réclama son corps qu’il inhuma de façon anonyme au cimetière Glenwood pour dissuader les visiteurs du cimetière de toute action contre sa sépulture. Certaines sources avancent que sa mère l’aurait fait ensuite transféré au cimetière Saint-Paul de Baltimore où elle-même fut enterrée.
Sources principales :
 
-Ils ont fait l’histoire -Collection Larousse -Tome 5 (2001)
-The Search for George Atzerodt par Percy Martin dans, « In Pursuit Of… Continuing Research in the Field of the Lincoln Assassination » publié par Surratt Society
-Records of St. Paul's Cemetery par Elaine Obbink Zimmerman et Kenneth Edwin Zimmerman
-Martini Lutherian Church Cemetery tirée des documents de recherche James O. Hall
-L’inhumation d’un vétéran confédéré - article de Dave Taylor publié le 12 novembre 2014
-Lewis Thornton Powell : Funérailles de Powell
-Wikipédia
-Blog Monumental Thoughts : article du 5 mai 2017
-https://dctourguideonline.com/on-the-trail-of-john-wilkes-booth-spangler%E2%80%99s-grave/
-https://information.tv5monde.com/terriennes/destins-de-femmes-mary-surratt-premiere-condamnee-mort-aux-etats-unis-300824
-https://rogerjnorton.com/Lincoln13.html
-https://lincolnconspirators.com/2012/08/25/finding-george-atzerodt/
(*) commentaire(s)
25 novembre 2020
Condamné à mort et pendu avec trois autres complotistes, il fut inhumé sur un terrain de la prison du Vieil Arsenal de Washington, puis déplacé à un autre endroit de la prison en 1867.
 
L’histoire étonnante de sa dépouille
Alors que jusque-là les réclamations de sa famille pour récupérer sa dépouille étaient restées vaines, personne ne l’aurait prévenue qu’elle y était enfin autorisée en 1869. En réalité, plusieurs versions existent quant au fait que Powell restât le seul des conjurés à ne pas être repris. En février 1870, un entrepreneur de pompes funèbres le fit enterrer anonymement dans l'un des cimetières de Washington D.C. Sur son compte rendu, il était précisé que la famille et les amis trouveraient la tombe en le contactant. Mais la famille Powell, ayant déménagé à plusieurs reprises en Floride, ne fut apparemment pas informée de cette possibilité.
Après de nombreuses recherches des historiens réussirent à pister le corps : transporté au cimetière Graceland, il y resta de 1870 à 1884 puis fut déplacé à celui de Holmead qui fut fermé peu après pour des raisons de santé publique. Tous les corps non réclamés furent exhumés en décembre 1884 et jetés dans une fosse commune au cimetière Rock Creek situé à proximité. Et puis, l’incroyable rebondissement !
En 1994, soit 129 ans après sa mort, une petite-nièce de Powell fut avertie qu’on avait retrouvé le crâne de son grand-oncle ! La Smithonian Institution, institution de recherche scientifique principalement située à Washington, avait découvert le crâne en 1991. Un entrepreneur de pompes funèbres de Washington DC l’avait gardé comme relique avant de le donner au musée médical de l’armée qui la confia à son tour à la Smithonian Institution en 1898 avec de nombreux restes amérindiens. Redécouvert en 1993, lorsque les collections de l’Institution furent documentées pour rendre les restes amérindiens à leurs tribus respectives, son plus proche parent encore vivant fut lors contacté. Preuve irréfutable faite de son lien avec Powell, Helen Alderman fit inhumer le crâne auprès de la mère du défunt, Caroline Patience Powell, au cimetière de Genève (Geneva) dans le comté de Séminole en Floride, le 12 novembre 1994.
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