Considéré comme l'un des peintres français les plus emblématiques du 18ème siècle, maitre incontesté du style rocaille, Boucher allait pourtant connaître la disgrâce et l’oubli. Passé de mode au profit du néoclassicisme, des personnalités comme Diderot déclarèrent la guerre à la légèreté et au maniérisme de Boucher. Après une assez longue maladie, la mort le surprit le crayon à la main.
Sa réputation déclina rapidement et, pendant la réaction classique, il fut mis au ban de l'Ecole française; on le signala comme un corrupteur de la jeunesse, qui « n'avait aiguisé ses crayons et broyé ses couleurs que pour charmer les yeux du vice ». De nos jours, on lui a rendu la place qui lui appartient et on le considère comme un des plus charmants décorateurs de cette époque.
François Boucher fut inhumé en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois où il ne reste aucune trace de sa tombe. Comme beaucoup, ses restes trouvèrent probablement leur dernière demeure dans l'ossuaire situé dans les combles de l'édifice.