En 1743, il fut reçu à l’Académie royale des peintres et sculpteurs. Chacune de ses présentations, lors de diverses expositions, connut le même engouement, même s’il fut taxé d’indolence pour n’envoyer que de rares œuvres au Salon.
Se consacrant de nouveau à la peinture d’objet, Chardin atteignit le sommet de sa carrière créatrice. Après le Salon de 1763, Diderot, qui vilipendait François Boucher, salua en Chardin le plus grand maître de la couleur et de la composition.
Au cours des dernières années de sa vie, bien que souffrant des yeux, il exécuta une série de portraits au pastel.
Son œuvre marqua la fin d’une époque : la nouvelle génération de peintres néo-classiques traitait surtout de thèmes historiques, dans une facture sèche et « léchée ».
Il fallut attendre après 1850 pour que le 19ème siècle remette en lumière son importance qui marqua l’impressionnisme naissant.
Jean-Baptiste Chardin fut inhumé en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois où il ne reste pas la moindre trace de sa tombe. Cependant, il est fort probable que ses restes aient été transportés dans l’ossuaire de l’église situé dans les combles de l’église.