En mai 1943, avec Joseph Kessel, il écrivit le Chant des partisans qui, sur une musique d’Anna Marly, devint l'hymne aux mouvements de la Résistance.
Se consacrant à la littérature à la Libération, il publia ses souvenirs de guerre dans la Dernière Brigade (1946). Mais ce fut sa trilogie, La fin des Hommes, dont le premier volet, Les Grandes familles, lui avait valu le Prix Goncourt (1948), qui lui apporta un grand succès lui ouvrant les portes du Paris littéraire.
Déjà connu et reconnu, Maurice Druon passa à la postérité avec sa célèbre saga historique en sept volumes, Les Rois maudits, qui toucha un vaste public. Résultat d'un travail d'atelier composé de nombreux collaborateurs, les six premiers volumes, parus entre 1955 et 1960, permirent une première adaptation télévisée en 1973. Le septième volume parut en 1977. Les amateurs auront apprécié la seconde adaptation diffusée en 2005.
Elu, en 1966, à l’Académie française, dont il fut le secrétaire perpétuel (1985 – 1999), tout en se consacrant à la littérature, il poursuivit une carrière politique qui le mena successivement à la fonction de ministre des Affaires culturelles (193-1974), député RPR de Paris (1978 – 1981) et représentant à l’Assemblée des communautés européennes (1979-1981).
Bien que s’en étant écarté, il continua à intervenir sur la scène politique en prenant parti en faveur de la lecture de la lettre de Guy Môquet dans les écoles, ou encore comme témoin de moralité lors du procès de Maurice Papon (1998) considérant que le procès avait été fait en 1945 et qu’il ne fallait pas « juger avec nos yeux instruits d’aujourd’hui mais avec nos yeux aveugles d’hier ».
Amoureux des vieilles pierres, en 1965, il découvrit et restaura, après avoir racheté le site gallo-romain de Thésée dont il fit don au département. Il militait pour la reconstruction du Palais des Tuileries, etc.
A sa mort, couvert de récompenses et d’honneurs, le service religieux de ses obsèques fut célébré le 20 avril en la cathédrale Saint-Louis des Invalides en présence du président Nicolas Sarkozy, de plusieurs hommes d'État et de personnalités. Les honneurs militaires lui furent rendus, bien évidemment, au son du Chant des partisans.