Débutée en 1952, sur une idée originale de jeux radiophoniques et télévisés à la RTF, sa carrière explosa dans les années 1960 avec sa première émission Contact, future La roue tourne, et les conception et animation de plusieurs émissions de jeux et de variétés qui marquèrent l'histoire de la télévision française. Parmi tant d’autres Intervilles, Jeux sans frontières (1965), Interneige, le Palmarès des chansons (1965-1968), Domino, Ring parade, Système 2, Cadet Rousselle, etc.
Réalisateur du film Drôles de zèbres (1977), il participa également à différents journaux spécialisés en tant que pronostiqueur de courses hippiques.
Son jeu, Le Schmilblick, dont le nom fut inspiré par Pierre Dac, fut immortalisé par la parodie qu’en fit Coluche en 1975 et auquel il participa en jouant son propre rôle.
Renvoyé d’Antenne 2 en 1981 avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, sa disgrâce dura jusqu’en 1983 où il reprit du service sur FR3 avant de relancer Intervilles dont le succès populaire lui valut une diffusion jusqu’en 1991.
Animateur à RMC (1984-1985), mais également producteur, il lança l'émission de divertissements La Classe (1987).
En 1991, bien que ne souhaitant pas se retirer des écrans, la mort dans l’âme, il fut contraint de le faire. Cependant, la cervelle toujours en ébullition, il continua à lancer des concepts de nouvelles émissions et à imaginer des jeux.
Mais le petit écran lui manquait. Début 2001, il tenta une dernière fois d’y revenir en proposant aux dirigeants de TF1 de l’époque un projet de jeux qu'il animerait. Après s’être essuyé un refus catégorique, très affecté, il renonça définitivement.
L’élection de Miss France 2003 (14 décembre 2002) marqua la a dernière apparition à l'image de ce Géo Trouvetou des jeux télévisés à succès à qui l'on doit une quarantaine d’émissions présentées ou conçues ou produites.
D’un caractère affirmé, souvent caricaturé mais emblématique, Guy Lux demeure une référence incontournable pour de nombreux animateurs.
Il fut inhumé au cimetière de Saint-Gratien, dont il était le citoyen depuis des décennies. Dans sa tombe reposent aussi, une de ses filles, Christiane (1941 – 1964) et son épouse, Paulette (1914 – 1995).