Présente à l’Exposition universelle de Londres (1851), à celle de New York (1853), la maison Menier engrangea les récompenses, ouvrit une boutique à Paris et joua un rôle de premier plan dans le développement de l’industrie chocolatière.
Victime d'une première atatque de paralysie en 1852, Menier mourut à la fin de l'année suivante. Il laissait une entreprise en plein essor que son fils, Emile Justin, transforma en empire.
Jean-Antoine Brutus ne fut pas inhumé dans l’imposante chapelle familiale de la 67ème division, mais dans une autre située dans la 36ème division.
Bien loin du faste architectural affiché par la sépulture la plus connue, la tombe du fondateur de la fortune Menier présente, elle, bien mauvaise mine.
Sur son fronton, on peut lire « A la mémoire de Jean Antoine Brutus Menier » ce qui pourrait laisser supposer qu’il repose ailleurs. Pourtant, il est bien là.
En fait, l’ensemble de la chapelle est tapissé d’extraits d’une œuvre de sa femme, Marie Edmée Virginie Menier, Heures de loisirs, fables, contes et pensées (1862). Les noms des résidents du lieu sont inscrits en dessous de certains de ces extraits.
Bien que très difficile à prendre en photo, car en « angle mort », le nom de Menier père apparait néanmoins en bonne partie.
Avec lui reposent sa femme, Marie Edmée Virginie Pichon (1796-1879); sa fille aînée Virginie Honorine Menier, et sa mère Renée Catherine Vernet.