Fils aîné de Thierry III, parfois confondu avec Clovis III, imposteur produit par le maire du palais Ebroin, son seul intérêt est de s’inscrire dans la chronologie des rois Francs pour ne pas en perdre le fil conducteur.
Très jeune à la mort de son père, ses quatre années de règne se firent sous l’autorité du maire du palais de Neustrie, Pépin II de Herstal.
Inhumé dans le monastère bénédictin de Saint-Etienne de Choisy-au-Bac, près de Compiègne, où les Mérovingiens avaient un palais, sa tombe (son sarcophage) fut en principe détruite par les Normands en 895/896. Mais quid des ossements ou ce qu'il restait de la dépouille deux siècles plus tard ?
Une chose est certaine, lors du pillage de l'église en 1793, quand on rechercha les sépultures royales placées dans le chœur, on découvrit des ossements qui furent déposés pêle-mêle dans le cimetière communal. S'agissait-il vraiment des restes des "tyrans" ?