Assumant ouvertement son homosexualité, il incarna l'homosexuel et le snob de service dans de nombreuses émissions, n'hésitant pas à forcer le trait et à se jouer des clichés qu'il s'appropriait en féminisant ses gestes. L’artiste finit par s’éclipser au profit du mondain parisien…
« Bon client » des plateaux de la télévision, mais aussi du monde de la nuit gay parisienne, il comptait parmi ses amis Thierry Le Luron, qu’il appelait « le bébé que je n'ai pas eu », ou Françoise Sagan avec laquelle il partageait une grande intimité.
Malheureusement, le temps des paillettes eut une fin. Nombre de ses amis étaient disparus et il se retrouva ruiné après des ennuis fiscaux.
Lucide, il savait bien qu’aux yeux des producteurs il n’était guère qu’un produit, qu’une « lessive » et se comparait volontiers à Lola Montès : si Bouglione le lui avait proposé, disait-il, il ne verrait pas d’inconvénient à finir sa vie dans une cage, livré aux regards du public.
Son personnage amusait moins, voire plus du tout. Il dut se contenter d’animer les banquets de personnes du troisième âge pour la mairie de Paris, emploi que le président Pompidou lui avait proposé des années auparavant.
Jean-Claude Brialy lui ouvrit alors les portes de sa propriété de Monthyon où il finit ses jours, victime d’un cancer de la gorge le privant de la parole, mais entouré de l’affection de quelques uns. Le dandy désinvolte et cultivé tira sa révérence.Jacques Chazot fut inhumé au cimetière de Monthyon où sa tombe, toute simple, s’aligne dans ce décor un peu triste.