Elu président de l'Assemblée nationale constituante, il fit créer, et présida, le Comité de Mendicité, comme il s'occupa des hôpitaux et des secours publics avant d’émigrer en Angleterre puis aux Etats-Unis.
Après son retour officiel sous le Consulat, il s'attacha à l'introduction en France de la vaccination contre la variole et, en 1803, son école de la Montagne fut transformée en l'Ecole d'Arts et Métiers : une à Compiègne (déménagée en 1806 à Châlons-sur-Marne), et une autre Paris.
Devant le succès de ces réalisations, Napoléon le nomma le duc de Liancourt, membre du Conseil des Fabriques (créé en 1810) et chevalier de la Légion d'honneur.
Dans la continuité de sa tradition d'humanisme, il fut membre du Conseil général des Hôpitaux, du Conseil des prisons et des sociétés œuvrant pour l'éducation et le développement agricole et industriel.
Parmi ses grandes innovations, on lui doit, avec son ami Delessert (1773-1847), la création de la première Caisse d'épargne française, celle de Paris (1818) qui, pour lui, n’était pas « seulement un acte de bienfaisance, elle est une institution morale, une institution de saine et vaste politique, un mouvement patriotique ». Tout premier organisme de dépôt ouvert à tous, sans exclusive d'âge, de sexe ou de fortune, elle constituait une innovation majeure dans le monde de l'époque. Création philanthropique, avec le livret A,elle proposait un placement à vue, garanti et rémunéré et avait pour ambition de résoudre la question du paupérisme grâce au « bon usage de l’argent ».
Il présida également la société de Morale chrétienne qui exprimait un » christianisme de centre gauche » (1821-1825).