A partir de 1643, membre de la Congrégation des virtuoses, il exerça différentes fonctions à l’Académie dès 1654. Outre ses tableaux, on lui doit également quelques eaux-fortes et de nombreux dessins basés sur l’observation de la nature.
Grâce à ses bases réalistes, son art dépassa les limites du classicisme, ce qui explique que son influence se soit exercée non seulement sur les paysagistes classiques, mais sur des maîtres du rococo, sur les romantiques, sur tant d'autres encore tels que Corot, Segonzac, etc.
Artiste copié, pour se protéger des contrefaçons, il mit en place un recueil appelé Liber Veritatis, ou Livre de la Vérité, sorte d’inventaire dans lequel il reproduisit un dessin de chacune de ses œuvres, précisant la date et le commanditaire. Ne vivant que pour son art, et bien que délivré des soucis financiers, il menait une vie modeste.