Peut-être conscient du danger, il rompit avec ses obsessions et, en finançant ses propres films, il se lança aussi dans l'activité de producteur, en prenant soin d'alterner comédies populaires, notamment celles de Claude Zidi, cinéma d’auteur et projets hors-normes comme Tess (1979), Valmont (1989), L'Ours (1988), L'Amant (1992), etc.
En tant que cinéaste, après quelques films contemporains -en particulier Tchao Pantin (1983), avec un Coluche à contre-emploi-, il puisa dans le patrimoine littéraire et historique français, et signa plusieurs œuvres à gros budget qui faisaient la part belle aux comédiens : le diptyque Jean de Florette et Manon des Sources (1986), Uranus (1990), Germinal (1992), La Reine Margot (1994), ou encore Lucie Aubrac (1997). A la fin des années 90, il continuait d'occuper une place centrale dans le paysage cinématographique tant comme cinéaste aux mains d’or que producteur des champions du box-office. Monstre sacré, dernier nabab, il laissa derrière lui une œuvre considérable dont l’inventaire serait trop long à faire ici, mais qui se termina par Bienvenue chez les Ch’tis (2008), le plus grand succès de l'histoire du cinéma français à ce jour.
Claude Berri fut inhumé au cimetière parisien de Bagneux. Dans la tombe familiale reposent ses parents, mais aussi :