S’employant à faire triompher le culte de la Raison et l’anticléricalisme, ses discours et ses rodomontades finirent par exaspérer et déranger tout le monde. Quand le « tout le monde » s’appelait Robespierre, Desmoulins ou Saint-Just il eut été prudent pour le baron de se faire plus discret.
Mais, le personnage, plus stupide que méchant, continua ses frasques orales et écrites. Quand le sort des Girondins fut réglé et que celui des hébertistes était sur le point de l’être, Saint-Just sauta sur l’opportunité pour le dénoncer comme agent de l’étranger et athée ! Et le baron fut condamné à mort avec les hébertistes, ses soi-disant complices.
L’inénarrable Anacharsis n’en avait pas fini avec ses extravagances. Tout le long du chemin qui les menait à l’échafaud, les hébertistes durent subir les vers que Cloots ne cessa de déclamer jusqu’au bout et,….. comme il avait demandé à être guillotiné le dernier…
Ainsi seul le couperet réussit-il à « couper le sifflet » de ce personnage unique en son genre et dont l’histoire, parfois bonne mère, se souvient encore.
Inhumé au cimetière de la Madeleine, ses restes se trouvent certainement parmi ceux retrouvés dans une chambre murée de la chapelle expiatoire érigée sur le cimetière.