Tout autre commentaire serait superflu.
En revanche, ce qui n’est pas superflu, c’est de rappeler sa rapacité presque maladive dont il semble que François ait largement hérité.
Devenue la mère du roi, si celui-ci n’écoutait pas toujours ses conseils, elle gardait une réelle influence sur les décisions du souverain et, lorsque les campagnes de son fils en Italie l’amenèrent à gouverner en tant que régente, c’est d’une poigne aussi ferme qu’avisée qu’elle tint les rênes du royaume.
La « paix des Dames », signée le 3 août 1529 avec Marguerite d’Autriche, tante de Charles Quint, permettant à ce dernier et à François Ier de trouver un accord sans que leurs virilités respectives n’en prennent ombrage, fut le plus beau fleuron de ses interventions diplomatiques. Louise pouvait enfin se retirer. Elle était fatiguée. Ses crises de goutte la minaient de plus en plus.
C’est en se rendant en son château de Romorantin, en compagnie de sa fille, qu’elle rencontra la mort au manoir de Grez-sur-Loire près de Fontainebleau. Une comète venait de faire son apparition dans le ciel et le peuple crut que la vie du roi était en danger. Le funeste présage était bien pour « un roi », mais un souverain en jupon.
François, qui était à Chantilly, n’assista pas aux derniers instants de sa mère. Ressentant un sincère et profond chagrin, il lui fit organiser de somptueuses funérailles dignes de l’amour et du respect qu’il lui portait : «...elles étaient un peu comme l’enterrement de sa propre jeunesse ».
Pendant que François réalisait qu'il devrait dorénavant régner seul, le corps de sa mère s’arrêtait en l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, puis à Notre-Dame de Paris, avant d'être inhumé en la basilique Saint-Denis le 19 octobre 1531.
Lors des travaux effectués de 1699-1714 à Notre-Dame, on retrouva son coeur dans un coffret de plomb, au bas des degrés du grand autel, sous une tombe de cuivre.