Député de la Convention grâce à son frère aîné Maximilien, il s’aligna sur les positions de celui-ci, qu’il s’agisse du procès de Louis XVI ou des attaques des Girondins. Envoyé dans le Midi pour réprimer l’agitation fédéraliste, il y rencontra Bonaparte dont il apprécia le zèle jacobin et ses conceptions stratégiques. Toutefois, il ne prit aucune part à la terrible répression qui suivit la prise de Toulon.
S’il y a une chose qu’on ne peut reprocher au frère cadet de Robespierre, c’est son manque de courage. En effet, alors qu’il n’était pas décrété d’arrestation, il vint déclarer qu’il était aussi coupable que lui, qu’il avait partagé ses vertus et qu’il voulait partager son sort. Qu’à cela ne tienne !