Lors du procès du roi, bien qu’il contestât et regrettât les conditions « extraordinaires et tyranniques » dans lesquelles se déroulait le procès, il vota comme les Montagnards. Réchappé une fois de la proscription grâce à Marat, ce Girondin poète dans l’âme, tomba dans les filets tendus par Amar l’ennemi juré des Girondins.
Arrêté mais persuadé de sa relaxation, Ducos conserva son charme et sa gaieté naturels qui hélas laissèrent ses juges parfaitement de glace. « L’enfant chéri de la Gironde » monta à l’échafaud avec ses compagnons dont son beau-frère. Ultime pied de nez à ses bourreaux, il monta vers le couperet en chantant…
Inhumé au cimetière de la Madeleine, ses restes se trouvent certainement parmi ceux retrouvés dans une chambre murée de la chapelle expiatoire érigée sur le cimetière.