Au moins cet enfant eut-il le privilège d’être veillé avec amour puis d’être enseveli dignement. Ce qui, on le sait, ne fut malheureusement pas le cas de son frère cadet devenu héritier de la couronne sous le nom de Louis XVII.
Une théorie, non prouvée mais recevable, pourrait faire que le cœur de Louis XVII exposé à la basilique Saint-Denis soit le sien. Lors des profanations du Val de Grâce, où reposaient de nombreux cœurs royaux et princiers, celui de Louis Joseph aurait été sauvé.
Après de nombreuses et rocambolesques péripéties, de dons en héritages, le cœur du dauphin fut préservé. Or, le lien de parenté des deux enfants ne permet pas à la science d’identifier auquel des deux appartient celui de la basilique ► Louis XVII Sa petite tombe fut profanée en octobre 1793 (plus exactement son cercueil), ses restes jetés dans une fosse avant de trouver une place dans l'ossuaire de la basilique en 1817.
En revanche, l'urne de son cœur urne fait partie de celles qui furent retrouvées en 1845 chez un boutiquier et rachetées par le vicomte de Becdelièvre qui les donne au musée Crozatier du Puy-en-Velay. :