JACOB Georges (fils) (1768 – 23 octobre 1803)
Fils du célèbre Georges Jacob (1739-1814) qui créa le style "Louis XVI", il s'associa avec son frère François Honoré en 1796, année où son père prit sa retraite. Sous l'estampille Jacob Frères Rue Meslée, les deux frères, faisant appel aux esquisses du peintre Jacques-Louis David et des ornemanistes Percier et Fontaine, créèrent un mobilier s’inspirant de l’antiquité gréco-romaine pour lancer le style Empire.
Leur style se caractérise par une grande qualité du dessin, des lignes épurées, des formes originales, l’emploi de bronzes dorés ciselés (réalisés par Pierre-Philippe Thomire). En menuiserie, ils emploient l’acajou, le bois doré et le bois laqué avec, parfois, des incrustations d’ébène et des bois indigènes tels que l’érable ou l’if.
Six ans plus tard, la mort prématurée de Georges en 1803 mit un terme à la marque des frères qui reste une signature très recherchée.
François Honoré Jacob prit alors le nom de Desmalter, en souvenir de la propriété familiale en Bourgogne.
► Ebéniste français
Epitaphe :
Ici repose
Le fils respectueux
Le tendre frère
Le constant ami
L'homme bienfait
Il ne reste
De tant de vertus
Que le souvenir
Qu'elles ont laissées
Dans le coeur
De ceux
Qui lui ont élévé
Ce monument
Il mourut
Au milieu de sa carrière
Le XXX vendémiaire an XII
A l'âge de XXXV ans
Jacob Frères rue Meslée, voyeuse de dame en acajou, vers 1800, château de Fontainebleau.
www.authenticite.fr/
Pour je ne sais quelle raison (les prénoms ?) Georges père et Georges fils sont confondus dès qu'il s'agit de leur lieu de sépulture respectif.
Celui qui fut inhumé au cimetière Sainte-Marguerite est Georges fils. Précédant son père de onze ans dans la tombe, quand ce dernier mourut en 1814, le cimetière était désaffecté définitivement depuis 1806.
Lorsqu'en 1817, on chercha à enterrer l'abbé Dubois, curé de l’église Sainte-Marguerite, il fallut l’autorisation particulière du roi Louis XVIII puisque le cimetière était déjà fermé.
Par ailleurs, la pierre tombale n'indique que la présence de Georges fils et aucune autre inscription n'existe sur la tombe laissant supposer une autre inhumation.
Donc, jusqu'à preuve du contraire et documents à l'appui, à défaut de savoir où repose le fondateur de cette famille de grands ébénistes, je ne pense pas que cela soit auprès de son fils.
© MCP
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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LIEUX D'INHUMATIONS
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(ancien cimetière révolutionnaire)
(ancien cimetière révolutionnaire)
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