« La vanité fut mon premier mobile ; le désir de la fortune fut mon second » reconnaissait-il lui-même.
Aventurier de petite main, malgré son ambition et ses actions, ses débuts politiques dans la Révolution furent laborieux. Enfin il réussit à être élu par Paris à la Législative et siégea parmi les Girondins dont il devint le leader. Très écouté par les députés, il se fit, contre Robespierre, l’apôtre de la guerre et demanda la déchéance du roi après son retour de Varennes. Puis, tergiversant sur cette déchéance, il fallut l’insurrection du 10 août pour que la rue mette fin à ses hésitations qui l’avaient rendu suspect.