Michelin, son principal créancier, sur proposition du gouvernement, reprit la marque sauvant des milliers d’emplois et calmant autant les créanciers que les milliers de petits porteurs. Après lui avoir cédé ses actions, il se retira. Epuisé, atteint d’un cancer de l’estomac, malgré une opération, André Citroën mourut quelques mois plus tard.
Le 5 juillet sa dépouille fut exposée dans le hall de Javel avant les funérailles durant lesquelles Louis Renault, prit d’une émotion contenue, déclara : "André Citroën a galvanisé l'industrie française et nous a rendu service à tous. Il m'a obligé à lutter, cela m'a stimulé et m'a fait travailler. Il m'a empêché de m'endormir. D'ailleurs, la lutte est une nécessité de la vie, c'est elle qui permet de progresser."