► Chef de la tribu Sioux des Oglalas
Il se dit que le plus mythique et redoutable des Indiens n'aurait jamais accepté de se faire photographier. Toutefois, le cliché à gauche est régulièrement identifié comme son portrait.
Sa confiance dans les Blancs était déjà très limitée quand il leur voua une haine inextinguible après le massacre, au nom d’une simple leçon à donner, de femmes et enfants de sa tribu. Il ne manquait que l’étincelle pour allumer la mèche. La construction d’un fort au cœur du territoire indien fut l’étincelle. Cette véritable provocation déclencha une coalition des tribus qui déterrèrent la hache de guerre.
Et de massacres en revanches, Crazy Horse s’imposa rapidement comme un chef prestigieux. Recevant la Tunique qui le consacrait comme chef suprême, il fut alors reconnu comme le leader de la nation.
D’abord inhumé à proximité du Fort Robinson, sa famille réclama sa dépouille et l’emporta dans un lieu tenu secret qui ne fut jamais révélé. Crazy Horse aurait déclaré « mes terres sont là où mes morts sont ensevelis ». Malgré toutes les suppositions émises, l’emplacement exact de sa tombe reste un mystère.
Pour l'honorer, un mémorial équivalent à celui des portraits des présidents du Mont Rushmore, d'ailleurs pas très loin, fut commencé en 1948 dans les Black Hills. Le grand complexe prévu n'est toujours pas terminé et reste controversé.
CRAZY HORSE (Ta’sunka Wi’tko) (1842 – 5 septembre 1877)
Lieu inconnu (USA)
Arrestation de Crazy Horse
Plaque commémorative rappelant l'endoit de la mort de Crazy Horse à Fort Robinson
Mais lors des négociations, le traducteur, Little Big man, commit d’irréparables contre sens qui se conclurent par l’arrestation de Crazy Horse. Revenu de sa stupéfaction, il tenta alors de s’échapper. Un soldat l’arrêta net en le transperçant de sa baïonnette. Crazy Horse mourut dans d’atroces souffrances.
Pour lui c’était fini, mais son destin tragique (au sens shakespearien du terme) en fit le symbole de la résistance pour toute une nation. L’extraordinaire guerrier rentra dans le Panthéon des grandes légendes et des mythes.
Même si des circonstances d’ordre privé l’obligèrent à ôter l’honorifique Tunique, il demeura un grand chef de guerre.
Les Sioux refusant d’intégrer les réserves, les actions militaires se multiplièrent jusqu’à la bataille de Little Big Horn, le 25 juin 1876, où Custer et ses troupes furent massacrés. Ne pouvant accepter cette défaite humiliante, les militaires, la rage au cœur, poursuivirent et combattirent avec acharnement Crazy Horse et Sitting Bull qui choisit l’exil au Canada.
Resté seul, Crazy Horse dut affronter son peuple. Apeuré, affamé et épuisé celui-ci l’abandonna pour se diriger vers les réserves. Le grand chef, profondément blessé et désemparé finit par se présenter à Fort Robinson (Nebraska) et accepter d’aider le commandement blanc dans sa lutte contre les Nez-Percés.
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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LIEUX D'INHUMATIONS
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(ancien cimetière révolutionnaire)
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