L’opérette Valses de France en 1943 confirma son immense succès. Son nom brillait en haut de l'affiche de tous les music-halls de Paris et des théâtres des plus grandes villes de France.
Il était donc l’interprète idéal pour lancer le grand tube de l’époque tout à la gloire de Pétain, Maréchal, nous voilà !, devenue emblématique du régime de Vichy. Cela lui attira bien quelques critiques après la guerre mais n’entama en rien sa notoriété.
En 1952, il reçut un disque d'or pour 1 million de disques vendus.
Tous les dimanches, pendant des années, grâce à sa chanson La Marche Des Sports devenue générique de l'émission radiophonique, il fit chanter cet hymne au sport à toute la France qui le désigna comme l'un de ses chanteurs favoris.
De tournées de grands spectacles d'opérettes en tours de chants dans tous les pays francophones et sur le continent africain, il rencontra à chaque fois le même triomphe. En novembre 1964, l’opérette Saute aux prunes, au capitole de Toulouse, fut sa dernière création.
Il tourna aussi dans quelques comédies musicales : Tourbillon de Paris (1939), Le Mariage de Ramuntcho (1946), Paris chante toujours (1952).
Parmi ses 600 titres enregistrés on retiendra particulièrement Ramuntcho (cliquez sur le lien) (1944), une chanson de Vincent Scotto reprise dans Le mariage de Ramuntcho.
André Dassary appartenait au peuple basque ou le fait de chanter est une seconde nature. Tout au long de son enfance et de son adolescence il s’était forgé la voix sur les airs traditionnels de ce pays.
Tout naturellement, il fut inhumé à Biarritz, qui l’avait vu naître, dans le ravissant cimetière du Sabaou où se trouve la tombe familiale.
Il est le père de la comédienne Evelyne Dandry