Hésitant toujours entre le pinceau et la plume, au côté de ses tableaux, elle laissa ainsi de nombreux poèmes avant-gardistes, des écrits épars et un Carnet des Nuits, dans lequel elle contait sa jeunesse et les années passées au Bateau-Lavoir.
Récipiendaire de la Légion d'honneur (1935), dans le cadre de l'Exposition universelle de 1937, plusieurs de ses tableaux furent présentés comme une gloire nationale au Petit Palais parmi les Maîtres de l'art indépendant.
Sous l’Occupation, elle continua cette existence mondaine et renoua avec ses amis allemands. Mais avec la Libération, sa bonne fortune s’étiola. Internée au camp de Drancy, dans le cadre d'une procédure d'épuration, elle échappa de peu au sort des femmes tondues. Finalement, exonérée de toute charge, elle fut recueillie par son amie Marguerite Duras. Au soir de sa vie, malgré quelques expositions et les visites de journalistes étrangers, l'intérêt pour sa peinture fut détourné par de nouveaux mouvements artistiques. Sa production n'était plus regardée que comme des pastiches d'elle-même.