Dès 1860, il avait entamé une relation avec Julie Vellay, fille de viticulteurs de Bourgogne, entrée comme domestique chez les Pissarro. Scandalisé par cette mésalliance, son père lui avait alors coupé les vivres. Le succès n'étant pas encore au rendez-vous, Pissaro peignait des enseignes pour assumer une situation financière difficile.
En 1870, il était à Louveciennes quand il dut fuir et abandonner son atelier devant l'avance des troupes prussiennes et se réfugia en Angleterre où il découvrit les paysages de Constable et de Turner tout en restant marqué par Corot et Monet. Souvent qualifiée d’inégale, la qualité de sa production oscillait entre paysages ou baigneuses parfois marqués d'une certaine mièvrerie, et des œuvres par ailleurs éblouissantes comme La Meule.