Non seulement son innovation permit à une clientèle moins fortunée de se parer elle aussi de mille éclats mais la Cour en fut son meilleur présentoir.
Dès 1730, Georges Strass avait créé son propre atelier. Sa renommée atteignit de telles proportions qu’il fut est élevé au rang de Joaillier du Roi en 1734 et mourut à la tête d’une fortune considérable
Les joailliers parisiens mêlèrent alors habilement, et sans état d’âme, de vraies pierres précieuses et des pierres de Strass dans des compositions baroques.
Protestant, Georges Frédéric Strass fut inhumé au cimetière du Port au Plâtre le lendemain de son décès en présence du pasteur Baer, aumônier de la chapelle de l’Ambassade Royale de Suède à Paris, paroisse autorisée des protestants luthériens étrangers.
Et là où devrait être érigé un monument sur sa tombe par les coquettes reconnaissantes, il n’y a plus rien. En 1777, Louis XVI accorda « officiellement » ce que Louis XV avait toléré, à savoir l’inhumation des protestants dans le cimetière des Etrangers, celui du Port-au-Plâtre déclina jusqu’à sa fermeture à la Révolution puis sa disparut. ► l'histoire de ce cimetière est intégrée dans un article plus général sur les cimetières protestants à Paris.
J'adresse tous mes remerciements à Mme Catherine Minck, arrière-arrière,.....petite-nièce de notre créateur, qui m'a si courtoisement fait part du lieu d'inhumation de son ancêtre, information qui était jusqu'à présent inédite.