Elle suivit la famille royale aux Tuileries qu’elle réussit à fuir, le 10 août 1792, avec un autre serviteur zélé du roi, Jean-Baptiste Cléry, échappant de peu aux massacres. Fort courageusement, elle demanda, mais en vain, à s’occuper du dauphin au Temple. Puis elle se cacha durant le reste de la Révolution. Sa famille s’étant ralliée à l’Empire, Louis XVIII, peu reconnaissant des risques qu’elle avait encourus, la considéra avec tiédeur avant que, Charles X ne lui réservât enfin toute sa considération.
Agathe, ne pouvait croire à la mort du petit dauphin, alors quand, en 1834, elle rencontra le soi-disant Louis XVII en la personne de Charles-Guillaume Naundorff, elle fut convaincue -où se persuada par
amour ?- qu’elle était bien en la présence de son Prince. Elle n’en démordit jamais.
Installé chez Agathe pendant plus d'une année, Naundorf sut exploiter les confidences et les souvenirs de la vieille dame se forgeant ainsi une réelle crédibilité.
A la fin de sa vie, installée à Avignon chez l’époux de sa petite-fille, elle décéda à Aramon où elle fut d’abord inhumée avant de rejoindre la sépulture familiale à Avignon en 1891.
Au dessus de la tombe, son épitaphe rappelle les doux moments de sa vie lorsqu'elle était « Berceuse des enfants de France ».