Il ne s’agissait qu’une découverte parmi bien d’autres. Il fut aussi le génial inventeur de nombreux dispositifs et appareils tels que le solénoïde, le télégraphe électrique et l'électroaimant.
André Marie créa également une bonne partie du vocabulaire de l’électricité comme par exemple le terme « courant » qui remplaça le mot « tension » utilisé à l’époque.
Soucieux de philosophie, Ampère a également publié une importante classification des sciences.
Nommé répétiteur d'analyse à l'École polytechnique (1804), il y enseigna l'analyse et la mécanique de 1809 jusqu'à sa démission en 1828.
Parallèlement, il intégra la section de géométrie de l'Académie des sciences (1814) et enseigna un temps la philosophie à la faculté des lettres avant d’être élu à la chaire de physique du Collège de France (1824) puis inspecteur général de l’Université.
A force de cogiter aussi intensément la fièvre cérébrale vous guette. C’est ce qui se passa pour notre scientifique qui décéda à Marseille lors d’une tournée d’inspection en province.
Il mourait à moitié oublié. Le temps allait travailler pour lui et aujourd’hui son patronyme, devenu un nom commun, est passé à la postérité. Considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique, il était l'un des derniers savants universels.
D’abord inhumé à Marseille, en 1869, des amis de son fils, Jean-Jacques, firent ramener sa dépouille à Paris, pour l'enterrer aux côtés de ce dernier, au cimetière der Montmartre. Sur leur tombe commune, deux beaux médaillons en bronze, œuvre de Gumery.