Et c’est sans doute davantage à ce label qu’aux compositions d’Ignace, que nous songeons spontanément à l’évocation de son nom, tout du moins en France.
Certes sa musique a sombré dans l’oubli. Cependant, si on accorde la paternité des paroles de la Marseillaise à Rouget de l’Isle, le compositeur n’étant pas connu, le nom de Pleyel est souvent avancé. Qui n’a jamais entendu parler de la Salle Pleyel à Paris, inaugurée en 1830 sous le nom des Salons Pleyel et où Chopin donna son premier concert en 1832 ? Sa fortune faite, iI avait laissé la direction de la fabrique à son fils Camille.
Requiem pour un nom et une marque
Pendant deux siècles, la manufacture assura une production de pianos haut-de-gamme dont des pièces uniques sur commande. Hélas, face à la concurrence asiatique, et bien qu’inscrite comme Entreprise du Patrimoine Vivant, la société Pleyel, dernier fabricant français de pianos, n’a pu résister et fermera définitivement ces portes à la fin de cette année 2013.
Ignace Pleyel fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Une plaque rappelle que sa tombe fut restaurée en 2009 grâce à l'initiative du Dr Erwin Pröll et de la Société internationale Ignaz Joseph Pleyel.