Cimetières protestants des Saints-Pères et de la rue aux Poules
On ignore quand une partie de la famille (ou toute ?) se convertit au protestantisme. Néanmoins, on sait que dès 1559, le nom des Gobelin et celui des Canaye, auxquels les Gobelins étaient liés matrimonialement, figurent sur les registres du temple de Charenton. Ces mêmes registres font état de baptêmes et d’autres actes concernant les deux familles qui obtinrent la jouissance du cimetière protestant de la rue des Poules après celui des Saints-Pères.
En résumé, il ne reste aucune tombe, aucune trace de la moindre sépulture des générations "Gobelin" qui firent leur réputation.
Concernant Antoine Gobelin, marquis de Brinvilliers (v. 1610 – après 1700), cité plus haut, maître des camps et armées du roi, chevalier de Malte, joueur invétéré et débauché, son empoisonneuse de femme lui ayant ravi la vedette, j’ai eu beau fouiller et refouiller, je n’ai rien trouvé.