La faillite des communistes allemands face à Hitler et l'échec des émeutes de février 1934 l'amenèrent à plaider pour un front commun des communistes et des socialistes (SFIO), suggestion qui prit forme deux ans plus tard avec le Front populaire. Mais Moscou ne voulant pas d’un Doriot à la tête du parti, il s’éloigna peu à peu des lignes officielles, jusqu’à être exclu du Parti, en 1934. Au moment du Front populaire, sa mutation était opérée : il se dirigea vers un anticommunisme violent.
Tribun aussi haineux que talentueux, il fonda en juin 1936 le parti populaire français (PPF), d'idéologie fasciste. Il combattit alors le Front populaire et, toujours ambitieux, dévoré de rancœurs, au lendemain de la défaite de 1940, engagea son parti dans une collaboration active, antisémitisme compris, avec l'Allemagne, participant notamment à la répression contre la Résistance.