Avec Buzot et Vergniaud, il incarna les Girondins dont il fut l’un des chefs à la Législative mais aussi l’un des plus modérés. Il fut également président de la Convention. Au cours de la fameuse séance du 2 juin*, il écrivit une protestation contre le coup de force dont il devait être victime avec ses amis. Décrété d’arrestation, il ne fut pas emprisonné mais assigné à résidence. *Les sections, contrôlées en majorité par la Montagne, organisèrent deux journées insurrectionnelles les 31 mai et 2 juin 1793 jour où, la Convention terrorisée, livra les chefs de la Gironde.