La chute de Robespierre sauva Aimée qui reprit sa place dans la société et fréquenta les salons du Directoire. Toujours, brillante, caustique et sans préjugés, assez critique avec la nouvelle société des enrichis napoléoniens, elle haïssait Napoléon Ier contre qui elle complota. Jusqu’à la disgrâce de Talleyrand, qui lui conserva toujours son amitié, elle sembla ne rien redouter mais, dès la rupture du traité d’Amiens, son nom apparut sur des listes de dames menacées d’être exilées à des kilomètres de Paris.
Très proche des milieux royalistes, elle se lia avec ceux qui préparaient en sous-main le retour des Bourbons. Sous la Restauration, elle renoua avec l’usage des salons et reçut, place Beauvau, une société d’hommes politiques, d’intellectuels et d’artistes.
Elle fut inhumée au cimetière du Père-Lachaise où reposent aussi près de sa tombe :
►Son oncle, le duc François-Henri de Franquetot de Coigny, (1737-1816), ancien gouverneur des Invalides,lieutenant-général des armées du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui fit partie de la coterie de Marie-Antoinette à Versailles.
► Antoinette Bouret (1740-1813), veuve de Jean Pierre Philippe de Franquetot de Coigny, officier général.
► Augustin Gabriel Franquetot de Coigny (†1817), lieutenant général et commandeur des ordres du roi.