A ses propres risques et périls, Hulin tenta alors de sauver la vie du gouverneur ; ce sera en vain.
A partir de la prise de la Bastille, ayant pris du galon, Hulin fut partie prenante des grands évènements parisiens : journées des 5 et 6 octobre, le 10 août lors de l’attaque des Tuileries, etc. avant d’être envoyé à l’armée du Nord.
Le 4 août, il fut suspendu de ses fonctions et enfermé un mois plus tard à la prison de l’Abbaye d’où il ne sortit qu’à la chute de Robespierre. Réintégré dans l’armée, il fit la connaissance de Bonaparte et lia son destin au sien. Général de brigade en 1803, c’est lui qui présida la commission militaire condamnant le duc d’Enghien à mort. Grimpant les échelons militaires, il fut fait aussi comte d’Empire en 1808. Mais à la Restauration, Louis XVIII ne lui pardonnant pas son rôle dans l’exécution du duc d’Enghien, Hulin fut mis à la retraite et proscrit. De retour en France, devenu aveugle, il passa sa retraite hors des affaires.