Il s’agissait des lois sur la citoyenneté du Reich , sur la protection du sang et sur l'honneur allemand. Elles furent essentielles à la transposition de l’antisémitisme nazi dans l'appareil législatif du troisième Reich en permettant de poursuivre et d'accentuer le processus d'exclusion des Juifs de la société allemande entamé dès avril 1933.
En 1936, la nomination d’Himmler comme chef de toute la police allemande réduisit son pouvoir, le mettant même sous son contrôle. La lutte pour la domination entre les deux hommes atteignit son point culminant en 1943, quand Frick fut contraint d’abandonner son poste de ministre à Himmler. Il fut alors nommé « protecteur » de la Bohême-Moravie dont la population garda longtemps un souvenir ému de sa férocité. Il fit partie des personnalités hautement responsables de l'existence des camps de concentration.
Arrêté, traduit devant le tribunal de Nuremberg, il fut, avec Rudolf Hess, le seul à refuser de témoigner pour sa défense. Reconnu coupable se crimes contre l'humanité, crimes contre la paix et crimes de guerre Wilhelm Frick fut condamner à mort par pendaison et exécuté après Rosenberg.
Ses dernières paroles furent « Vive l'Allemagne éternelle ».