Dès ce moment, sa vie se confondit avec une inlassable production. Sans fortune, ni charge lucrative, ni pension, seul le labeur put lui procurer un modeste train de vie.
Le Paysan perverti (1775) puis La Vie de mon père (1778) lui apportèrent, sinon la gloire, du moins une réputation. Mais son caractère ombrageux et orgueilleux l’amena souvent à rompre avec ses admirateurs et ses thuriféraires.
Auteur de pièces de théâtre qui ne furent jamais jouées, admirateur des idées de Rousseau, il voulut, à son exemple, émettre des projets de réforme sociale en envisageant tous les problèmes sociaux, y compris les tabous (la prostitution, l'inceste, etc.), préconisant d'ailleurs des solutions souvent conservatrices et répressives. Il conçut également une forme de communisme agraire dont s'inspirèrent, par la suite, Saint-Simon et Fourier sans pour autant précisé leur filiation...