De la tragédie au théâtre de boulevard, elle savait communiquer cette sensibilité qui l’animait profondément.
À partir de 1958, et durant une quinzaine d’années à chaque reprise de la pièce jusqu’en 1972, elle fut associée au rôle de la gouvernante Charlotte de l’un des plus gros succès du théâtre de boulevard, Oscar de Claude Magnier.
Parallèlement, elle fut aussi la partenaire de reines du théâtre de boulevard de l’époque.
En 1982, elle intégra la distribution de la pièce Chéri de Colette avec Michèle Morgan et Jean-Pierre Bouvier au Théâtre des Variétés.
On la vit encore sur les planches dans Les Exilés (1983) de James Joyce et Chacun sa vérité (1985).
Accaparée par son activité théâtrale, à défaut de devenir une tête d’affiche au cinéma, sa filmographie n’en comprend pas moins une centaine de rôles au cinéma sous la direction de Bernard, Delannoy, Autant-Lara, Lautner, Clouzot, Claude Chabrol, etc., et à la télévision : Le procès de Marie Besnard, Les Cinq dernières minutes,…) De la simple apparition à des interprétations plus consistantes, son visage finit par être familier.
En 1933, elle avait épousé un publiciste, Pierre Chayrou, et, pour l’anecdote, elle était la filleule du célèbre médecin et biologiste Albert Calmette.
A sa mort intervenue à Paris, elle rejoignit la tombe de ses parents au cimetière de Bourron-Marlotte.