Sous le Directoire, il prit une part active aux évènements des 18 et 19 brumaire de l’an VIII. Promu général de brigade en récompense de sa coopération (1800), il fut employé à l’armée d’Italie où il se signala en passant à la nage la Brenta et coupant ainsi la retraite à un corps autrichien de 8 000 hommes.
A partir de cet instant, sa carrière devint un véritable inventaire de succès glanés sur tous les fronts de l’épopée napoléonienne en Italie, Prusse, Pologne, Autriche, en Espagne et Russie où il reçut le commandement militaire de Moscou lors de son occupation par les troupes françaises.
Le 10 octobre 1813, dans la plaine de Zeitz (Allemagne), il livra l'un des plus beaux combats de cavalerie dont fassent mention les Annales militaires françaises, et dans lequel il détruisit les régiments de dragons autrichiens de Latour et de Hohenzollern, ainsi que les chevau-légers Kaiser Franz. Puis, il prit part aux principaux engagements de la campagne de France avant une dernière charge glorieuse à la tête de ses cuirassiers à Fleurus et Waterloo.
Néanmoins, le général fut l’un des premiers officiers (le premier ?) à offrir ses services à Louis XVIII. Proscrit comme régicide, il obtint un sursis provisoire puis définitif. En 1830, il se rallia à Louis-Philippe Ier. Il mourut à Aurillac des suites de blessures, et y fut inhumé au cimetière de Massigoux. Mais seuls son nom, ses titres et grades apparaissent sur la stèle qui orne la grande tombe familiale.
Fait comte d’Empire en 1808, son nom figure sur l’arc de triomphe de l’Etoile.