► Comédienne et cantatrice française
DUGAZON Louise Rosalie Lefebvre, dite Madame (1755 – 22 septembre 1821)
Cimetière du Père-Lachaise, 11ème division (Paris)
Fille du danseur et maître de ballet François-Jacques Lefebvre, et sœur du violoniste Joseph Lefebvre, elle débuta, en 1769, à la Comédie-Italienne où elle ne tarda pas à être remarquée par André Grétry et Justine Favart.
En 1776, devenue sociétaire de la compagnie, elle épousa l'acteur Jean-Henri Gourgaud, dit Dugazon. Malgré le mariage, elle entretint des relations avec d’autres hommes, d’abord discrètes, puis de façon plus ostentatoires qui amena au divorce du couple, malgré la naissance d'un fils, Gustave Dugazon.
Néanmoins, elle poursuivit sa carrière sous son nom d’épouse.
Devenue l'une des étoiles de la troupe, rebaptisée Opéra-Comique à la suite d'un arrêté interdisant les comédies en italien, elle remporta notamment un immense succès en interprétant le rôle-titre dans Nina ou la Folle par amour de Nicolas Dalayrac (1753-1809).
Royaliste, elle ne craignit pas de montrer un soir de 1792 son attachement à Marie-Antoinette. Venant sur le devant de la scène, tournée vers la loge royale, elle chanta l’air Ah ! Combien j’aime ma maîtresse. S’obstinant à refuser d’interpréter les chants révolutionnaires, contrainte à se cacher quelque temps, elle ne réapparut qu’en 1795.
Avec l'âge, elle se tourna peu à peu vers les rôles de « mères », surtout après la fusion de l'Opéra-Comique avec la troupe du théâtre Feydeau (1801). C'est là qu'elle fit ses adieux, le 29 février 1804, avec Le Calife de Bagdad de François-Adrien Boieldieu, en présence de Bonaparte.
A défaut d’être belle, sa grâce et son talent en firent une aussi bonne cantatrice que comédienne, passant de l'opéra-comique à Marivaux, elle obtint un tel succès dans les rôles de soubrettes et d'amoureuses qu'on donna son nom à ces emplois et à une catégorie vocale : les dugazons, puis en référence à ses rôles plus tardifs, les dugazons mères.
D’ailleurs, elle compte parmi les plus célèbres artistes de l'Opéra-Comique du 18ème siècle.
Mme Dugazon fut inhumée au cimetière du Père-Lachaise. Contrairement à ce qui est souvent indiqué sur Internet, ni son ex-mari, ni son fils ne partagent sa sépulture.
Dugazon (1746-1809), « comédien ordinaire de l’empereur des français et professeur au conservatoire », et remarié, en 1794, avec Geneviève Céline Aubert, mourut fou à Sandillon (Loiret). Lieu de sépulture inconnu.
© MCP
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►DUGAZON Gustave, Alexandre Louis Gustave Gourgaud, dit (1781 – 12 septembre 1829)
Cimetière de Montmartre (Paris) (inédit)
Compositeur, professeur de musique enseignant le piano, ses ballets composés pour l'opéra connurent un franc succès : Les Fiancés de Caserte (1817), Alfred le Grand (1822), et Aline (1823). Ses airs, mélodies, romances, nocturnes, fantaisies et autres quadrilles de contredanses plurent au public à une époque où ces genres étaient à la mode. Sa musique fut même adaptée pour la guitare par Antoine Meissonnier. Bref, une célébrité de l’époque bien oubliée.
Il fut inhumé au cimetière de Montmartre où sa tombe a disparu depuis bien longtemps.
6 septembre 2021
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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LIEUX D'INHUMATIONS
EN LIGNE
-Abbaye, couvent et séminaire St-Magloire (75) (disparus en partie)
(ancien cimetière révolutionnaire)
(ancien cimetière révolutionnaire)
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(disparu)
Cimetière Ste-Catherine (75)
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