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5 mai 2020
ROBERT Yves (1920 – 10 mai 2002)
Cimetière du Montparnasse, 9ème division (Paris)
► Réalisateur, scénariste, acteur et producteur français
Homme de théâtre, en 1946, après avoir dirigé une petite troupe de comédiens, il rejoignit la Compagnie Grenier-Hussenot où il aidait à construire les décors, à réaliser les costumes et dont il devint directeur de plateau.
Parallèlement, il animait sur scène les soirées à la La Rose rouge, un célèbre cabaret de Saint-Germain-des-Prés. En 1949, le premier prix du meilleur jeune comédien, lui fut décerné pour sa prestation dans Une femme libre d'Armand Salacrou.
Entre temps, sans grande conviction, il avait débuté au cinéma dans Les dieux du dimanche (1948). Aux petits rôles succédèrent des personnages plus consistants comme dans La jument verte d’Autant-Lara (1959).
Mais depuis longtemps, il avait l’ambition de la réalisation qu’il concrétisa par des films qui ne laissèrent pas un grand souvenir avant que son talent n’éclatât vraiment avec l' adaptation d'un roman de Louis Pergaud, La guerre des boutons (1962), le plus grand succès commercial de sa nouvelle carrière, pour lequel il créa sa propre société de production. Il est à noter que la fameuse réplique de Tigibus, « Si j'aurais su, j'aurais po v'nu », n'appartient pas au roman original.
En 1963, Bébert et l'omnibus portait un regard cocasse sur la France périurbaine des années 60. Son œuvre se dessina encore plus fermement avec Les copains, tiré du roman de Jules Romains, film pour lequel Georges Brassens composa «Les copains d'abord».
Utilisant son talent à croquer le comique des relations humaines, il chanta les bienfaits de l'oisiveté dans une fable joyeuse, Alexandre le bienheureux (1969) interprétée par un Philippe Noiret truculent à souhait.
En s’appuyant sur une bande de copains (Jean Rochefort, Pierre Richard, Jean Carmet), il écrivit et tourna quelques unes des plus belles pages de la comédie française, mais aussi douces amères, des années soixante-dix, dont le sommet fut le célèbre dyptique, Un éléphant ça trompe énormément (1976), et Nous irons tous au paradis (1977).
La fin de sa carrière fut marquée par ses deux très belles adaptations des œuvres de Marcel Pagnol, La gloire de mon père et Le château de ma mère (1990), avec lesquelles il nous livra une nouvelle preuve de son immense talent, empreint d'humour, de joie de vivre, d’amitié et de chaleur humaine.
Il avait survécu à une grave maladie, mais succomba plus tard à une hémorragie cérébrale. Il fut inhumé au cimetière du Montparnasse où le rejoignit dans la tombe sa femme, l’actrice, Danièle Delorme.
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
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