La nuit du 20 au 21 juin 1791, on le sait, signa le départ de la chronique d’un échec annoncé dû pour partie à l’incompétence de certains protagonistes, mais aussi à l’imprudence du roi. Fatale désorganisation !
Le roi ne partait pas seul : trois nobles (François-Florent de Valory, François-Melchior de Moustier et Jean -François Malden) déguisés en domestiques, menaient la berline ou chevauchaient près d’elle pour préparer les relais.
En outre, un cabriolet, transportant deux gouvernantes (Mesdames Brunier et de Neuville), suivait l'équipage.
A bord de la berline royale lourdement chargée, se trouvaient :
-la baronne de Korff (Mme de Tourzel, gouvernante des enfants de France), -son intendant (Louis XVI),
-la gouvernante des enfants (Marie-Antoinette),
21 juin.1h 50. Paris. La famille royale atteint la berline avec une heure et demie de retard sur l’horaire prévu.
21 juin. 19h 55. La berline royale s’arrête devant le relais de Sainte-Menehould Apercevant un homme dans le fond de la voiture à gauche, Jean-Baptiste Drouet, le maître de poste, est « frappé de la ressemblance de sa physionomie avec l'effigie d'un assignat de 50 livres ».